On ne soupçonne pas tout ce qui se cache derrière le lancement d’une marque handmade.
En prenant la décision de rendre concret Oryah, ce projet que je mûrissais depuis quelques temps maintenant, j’avais, du fait d’une expérience passée, un aperçu de l’ampleur de la tâche à abattre.
Mais le cachet que je souhaitais donner à Oryah nécessitait un engagement plus conséquent et des moyens financiers à la hauteur de cette ambition.
Ce que je maîtrise et dans lequel je me donne à cœur joie, c’est la conception et la production des bijoux et accessoires.
Cependant, j’ai aussi conscience que l’aspect marketing ne doit pas être négligé. Et c’est là toute la difficulté à laquelle se heurte beaucoup de jeunes créateurs.
Manque de temps, manque de moyens financiers, manque de savoir-faire dans ce domaine font que cet aspect constitue la variable d’ajustement: si l’opportunité se présente, on y investit temps et argent. Sinon, on fait l’impasse.
Pour le lancement d’Oryah, j’ai eu une opportunité inouïe ! Pouvoir être accompagnée durant tout le process par Mary du blog Pagnifik de qui j’ai pu profiter du professionnalisme et de la rigueur.
L’identité visuelle d’Oryah a ainsi été construite par l’équipe de Pagnifik à partir des instructions que j’ai données: les couleurs violet et jaune, le poids akan. Après 2 premières propositions, la 3ème fut la bonne.
Il fallait aussi structurer la marque, confirmer les axes stratégiques. A ce niveau, j’ai pu aussi profiter de conseils adéquats.
Ensuite, il a fallu réaliser le site. J’ai fais part de mes souhaits au travers d’un cahier de charges. Quelques semaines plus tard, j’avais un prototype du site qui me satisfaisait.
Le point qui s’est avéré le plus long et fastidieux à mettre en œuvre fut la réalisation des photos.
J’avais des contacts de photographes. Mais en trouver un qui soit à niveau et puisse m’offrir des tarifs préférentiels, c’était loin d’être gagné!
Aussi, trouver des modèles pour mettre en valeur les produits d’Oryah s’est révélé être une autre paire de manche. L’équation a fini par être résolue 3 jours avant la date fixée pour le shooting. Ouf !
J’aurais aimé vous passer tous les détails relatifs à l’administratif: rédaction des mentions légales, des conditions générales de vente…mais hélas ! Là encore ce fut le parcours du combattant à coups de relectures et de conseils juridiques.
On y est donc enfin! L’aventure Oryah est lancée. J’espère que vous apprécierez les produits que je confectionne minutieusement et avec amour. J’espère aussi que je saurai convenablement vous partager ma passion pour la richesse culturelle akan.
A très bientôt
Solange Assandjo